La lutte pour le pouvoir

Le Mur est tombé. Et pourtant, le gouvernement de la RDA ne renonce pas de son plein gré au pouvoir. C'est pourquoi les manifestations ne s'interrompent pas. Des grèves et des révoltes ont lieu dans les prisons. Les bâtiments de la Stasi sont occupés, des élections libres sont imposées.

Après la chute du Mur, la situation en RDA s’aggrave de jour en jour. Dans les mois qui suivent, les habitants continuent à descendre dans la rue, et dans beaucoup d'usines et de prisons, c'est la grève. L'objectif est d’amener le SED à renoncer au pouvoir. Certains membres du SED se rebiffent également, parmi eux, des membres de l'armée et de la police.

Au début du mois de décembre 1989, les militants pour les droits civiques occupent la plupart des bâtiments de la Stasi. Le gouvernement, dominé par les membres du SED, essaie de garder le contrôle sur l'administration du pays. Mais lorsqu'en janvier 1990, des citoyens de la RDA prennent d'assaut le siège de la Stasi de Berlin, c'est le dernier bastion du pouvoir qui tombe. 

Compte tenu de la situation, la démission du gouvernement semble inévitable. Contre toute attente, le Premier ministre Modrow demande à des représentants de l'opposition de rejoindre l’équipe gouvernementale en place. En ces temps de turbulences, la Zentraler Runder Tisch, une table ronde centrale, veille à une transition démocratique sans violence.

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